samedi 28 février 2009

Un soir sans lune

La nuit avait depuis fort longtemps oublié l'aurore
Et les astres perdus dans le ciel peinaient à briller
Seule toi perle nacrée encore demeure
Au firmament pour montrer la route à la voie lactée

Seule toi fille de la mer et la montagne
T’accroches à ton destin, détiens le charme
Et du haut de ton interminable mat de cocagne
Défies le temps, défies Dieu e même diable

Tu es le drapeau, la flamme du phare mythique
La sirène, la perdition de tout marin
La déesse Venus du monde antique

Et moi pas plus qu'un passant
Que viens jeter mes vers a tes pieds
Et de mes lèvres tendrement baiser ta main

carlos tronco
30/06/08

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