dimanche 18 janvier 2015

Mon accent

J’ai le sud qui dévie ma boussole
La soif de mots qui ne sait plus comment le dire
L’espérance qui trouble ma raison
Mon accent a la musique de celui qui se cherche

Le soleil fête le sud sur ma langue
Croyant faire venir, plus vite, le printemps
Et je donne à la joie, la vie, un goût de mangue
C’est ce que fleurit mon drôle d’accent


Carlos Tronco

vendredi 20 septembre 2013

J'ai souvent écrit, sur le dos d'une femme
trop timide, je n'osais regarder, ses yeux
mais la vue de ses fesses, éveillant ma flamme
me transportait aussitôt, directement aux cieux

Carlos Tronco
Colleville -Montgomery
19/09/13

mardi 28 mai 2013

Les chemins se croisent parfois en des carrefours inattendus. Les chemins de deux langues. Au carrefour de la poésie. L’une, la langue maternelle, celle du souvenir, celle de l’enfance. L’autre, la langue de la raison, celle de l’espérance. Le portugais, qui fut ma mère patrie jusqu’à mon départ définitif d’Afrique en 1975, je l’avais presque oublié 35 ans après. Le français, je l’ai appris, d’abord sur le tas, puis sur les bancs d’école et finalement en enseignant. Lors de l’un de mes séjours dans le nord du Portugal, on m’a fait comprendre que je n’étais plus portugais car il m’était impossible de parler, de me faire entendre, de me faire comprendre dans la langue de mes aïeux. Ce fut un choc.
Le choc électrique que réveille l’esprit.
Et de nouveau j’ai voulu partager.
Parce qu’une petite phrase est plus rapide à composer qu’un grand discours, parce que quand les mots s’envolent ils sont plus légers que tassés dans le carcan d’une tragédie, j’ai composé quelques strophes et les strophes ont plu. Parce que les strophes ont plu, les amis m’ont soutenu, m’ont encouragé et comme les lettres étaient devenues des mots, les mots sont devenus poésie.
La poésie qui n’est pas partagé comme le pain de la cène, la poésie qui se cache, la poésie qui ne prend pas parti n’est pas un baume qui soulage l’âme. En mars de 2006 est publié à Lisbonne un premier recueil en portugais « O que é a vida afinal ? »
Puis, le temps, faisant sa poésie, vient le temps d’élargir l’espace e l’envie de publier en français.
Germina alors l’idée d’une revue poétique. Comme la goutte de pluie qui devient ruisseau, comme le ruisseau  qui devient fleuve, comme le fleuve qui épouse la mer, l’association de joyeux drilles qui publie la revue « Les tas de mots » depuis quatre ans, est devenue naturellement maison d’édition associative.  Les ouvrages publiés vont du recueil de nouvelles au roman en passant  bien entendu par la poésie.
A l’occasion du festival du livre « Passages de témoin »grâce au dynamisme du président de l’association « Les tas de mots » Alain Leylavergne et de l’extraordinaire action culturelle de la ville de Caen il me fut permis de lancer un deuxième ouvrage, « Les orangers fleurissent en hiver ».
Un livre de transition, un croisement disais-je.
Un recueil de trente poèmes en portugais et français. Pour vous  permettre de découvrir.
J’espère, chers lecteurs, qu’il vous plaira.
Carlos Tronco


mardi 8 janvier 2013

Les rats quittent le navire

Ils nous emmerdent ces cons
qui nous racontent l'histoire
du petit jesus, de lyon
un saucisson notoire

vite, allons tous aux abris
vite, allons nous protéger
de notre mère patrie
la gloire, allons venger

ils nous emmerdent pardi
les curés et leurs soutanes
preférons, c'est plus joli
les voiles des sultanes

de grâce, bon dieu pitié
cessez si vilaines insultes
de la gloire des marchês
refusons d'être les putes


carlos tronco

samedi 6 octobre 2012

Ce matin
le ciel se réveille
vermillon
semblant à ce rouge
qui teinte tes joues
les soirs d'orage


et la pluie tombe,
chante,
pleure,
de ce ciel triste
indomptable

et tu rames

tes doutes, tes espoirs tu les conjugues
à la difficulté
de cet esquif
bateau qui vogue
et que tu conduis
l’entraînement sera rude
une fois encore
mais tu vaincras
car seule l’espérance t’anime

lundi 6 juin 2011


Si un jour par hasard, au Portugal, tu ès passé
sentant dès l'aurore, le goût de la nostalgie
rappelle-toi, l'oeillet rouge, piétiné
et sache comment est morte la démocratie

lundi 9 mai 2011

Aventure...




http://www.salondulivrealencon.fr/

mercredi 25 août 2010

"Tant qu'il y aura des hommes..."

(Photo de Marina Obradovic)






Nous sommes tous des Roms!
Se souvenant de Vichy;
Magyar! Oh Grand Mamamouchi:
-Aime-nous tels que nous sommes!

Carlos Troncozy

samedi 5 juin 2010

Négresse de l’île

je voudrais seulement admirer
ton air canaille,
si bien coiffée
voir tes tresses ou tes cheveux lisses
où par bonheur
verrais les mains
que glisses
entre tes cheveux,
tes rêves effleurent
e dans tes rêves
peut être moi je ris
de te voir heureuse,
sirène qui s'effeuille
e moi au loin,
admire pardi
espère
mais que l'espérance est vaine
quand pour promesse subsiste le lointain
et tes cheveux, ont le gout amer
d'un chocolat noir
désiré en vain
prier
mille fois je fis
et Dieu point ne me écouta
au lieu de me mener a ton paradis
le niveau de la mer d'un geste il monta

Caen
Le 29/05/10
Carlos Tronco

lundi 22 février 2010

les vieux amants

les vieux amants
de tant s'aimer
ont même oublié
et la saveur de l'amour
et l'odeur du futur...
maintenant
n'osent se regarder...
vivent côte à côte
si distants
eux
ces pauvres deux amants
perdirent le gôut
de l'amour

Carlos Tronco
Caen
22/02/10

vendredi 9 octobre 2009

Dimanches

Il est de ces nuits, quand dimanche s’éteint
Et que je cherche parmi les étoiles déchues
Le pâle reflet d’un miroir d’airain
La douceur de tes seins, de tes cuisses nues

Dans le creux de mes mains
Je recueille mille lettres
Que attachées par couleurs sembleront être mots
Dans la voie de mes rêves, dans le cœur des poètes

Car ils rêvent d’amour, de beauté, de tendresse
Dans un monde cruel, préférant la douleur
Choisissant la rancune comme unique maitresse

Peu m’importe, ma mie, si je suis désuet
Si mes mots sont risibles et personne ne m’aime
Dessinant une lettre, songe vous déflorer

lundi 15 juin 2009

Pourquoi la mer ?

Pourquoi la mer ?
De tant fouiller la vase
Malodorante,
Cherchant les bois flottés,
Issus de ton naufrage,
Mes doigts se sont blessés.
Oui,
Parce que en coulant
Ensemble,
Ton aura a naufragé
Comme mon espérance
De vaincre l’Atlantique.
Ecoutant le déchirant gémissement
Des coquillages,
J’entends la plainte
D’un amour qui n’a pas survécu
Aux vagues de désespoir,
Aux langues des commères,
A la distance,
A la peur de la nuit
Cependant,
Tant que mes doigts cherchent,
Tes sanglots,
Sont autant de battements
D’un cœur qui me fait encore croire,
Que je suis en vie.

mardi 28 avril 2009

Comment-t'aimer ?

Comment te dire, que ton absence me blesse,
que la douleur vive qu’en résulte,
est proportionnelle à l’amour par nous rêvé.
Comment te dire, que mes journées, sont tristes
et plus tristes sont encore mes nuits,
quand tu n’ès pas là.
Comment te dire que malgré les promesses d’oublier,
de suivre le chemin comme si rien n’était,
c’est l’ombre de ton souvenir, qu’éclaire mes pas jour après jour.
Comment te dire que c’est parce que, nous nous sommes quittés,
que je m’aperçois oh combien je t’aime.
Comment te dire que je voudrais t’écrire
la plus belle lettre d’amour jamais écrite
e que je ne le faits pas parce que,
je crains que tu te moques de mes sentiments.
Comment te dire adieu quand je voudrais
seulement partager ta vie.
Comment te dire enfin,
qu’il est plus facile d’écrire
des mots d’amour, que d’aimer ?

lundi 30 mars 2009

Marchand de rêves

Je n’avais que mes rêves à t’offrir en promesse
Et le blanc de mes yeux pour prouver ma vaillance
Je n’avais plus d’argent, plus de cheveux, avec la vieillesse
Chauve et indigent, mais plein de tendresse
Le cœur plein d’espérance, je venais jusqu’à vous
Plus nu qu’un ver luisant, j’offrais mon âme en prime
Ma main pour vous conduire et en guise de fleurs
Je n’avais que mon sourire, franc aimable sublime.
Allant par les chemins, je quémandais l’amour
Offrant mon épaule et un meilleur futur.

lundi 23 mars 2009

Homme

Attaché au mât d'un navire
Yeux bandés pour ne pas entendre le chant
Au bras d'une sirène ne pas perdre
Ni foi, ni temps et encore moins brio
Attaché au mât d'un navire
Tel le Grec de la grecque mythologie
Le navire de la vie, oublié
Sans amour jusqu'à l'été froid
Est attaché au mât d'un navire
Les tympans percés par la douce mélodie
En aveuglant aveugles yeux, moissonnant de verts blés
En suçant jusqu'à sang, en entendant seulement gémissements
Moissonnant espoirs, des aveugles quotidien
En ouvrant les abris
Au vent, à la tempête
Et à l'avenir incertain
Prêchant en n'étant pas n'étant pas prêtre
Quand déjà utilisé
Effondré, vieux, inerte
Au ciel demande clémence
Au Père, demande pardon
Seulement alors trouve le diable
Pour se souvenir de son nom.

samedi 21 mars 2009

Avoir sans être...

Avoir pour horizon
l'espoir
Avoir pour espoir
la lumière
Avoir pour lumière
tes yeux
Avoir pour tes yeux
douce tendresse
avoir pour douce tendresse
l'infini
Avoir pour l'infini
l'amour
Avoir pour amour
un songe
Avoir pour songe
la réalité
Avoir pour réalité
tes bras
Avoir pour tes bras
mes mains
Avoir pour mes mains
ta poitrine
Avoir pour ta poitrine
mon cœur
avoir pour mon cœur
ton âme
__________________
01/04/05
Carlos Tronco

vendredi 20 mars 2009

Mon amour, mon amour

Comme un cri de désespoir
Une complainte, une prière
Une demande du soir
Du crépuscule
De l'amour
De la vie

Mon amour, mon amour
Toi et moi
Drôle d'amie
Des mots sots
Pour les non initiés
Des mots sacrés
Pour ceux qui croient
A la liberté
De l'amour
De la vie

Chaque soir
Très loin du compte
Se disent bonsoir
Mon amour, mon amour
Drôle de vie

jeudi 19 mars 2009

Calvados

Carlos Tronco, « O que é a Vida, Afinal ? »



Traduction de la part de Isabelle et Philippe que je remercie.








Assis ici absent de ma mémoire



Perdu en toi, rêvant à quelque victoire



Sur moi, espérant avoir quelque avenir



Découvrant dans l’obscurité des jours, quelque chose comme un trou



Un chemin entre les pierres, une voie entre les rochers



Quelque chose de sensible, de doux, qui fasse oublier les peurs



Les peurs de nous-mêmes, le manque de confiance



Dire vouloir partager avec toi un souvenir



Chemins de bord de mer de tristesse de solitude



Quelque part en Normandie, une part de mon cœur




De la part de Carlos Tronco, poète portugais vivant actuellement en France.




De la part aussi du Collectif Bienvenue en Normandie pour toutes les amoureuses et les amoureux en Normandie ...



Pour les amoureux de la Normandie et aussi pour nous tous Normands qui avons à nous vaincre nous-mêmes pour être ici enfin libres.

mercredi 18 mars 2009

Bonheur fait de petits riens.

Pour voler, il faut des ailes
Pour des ailes il faut rêver
En volant je veux chanter
La chanson des ailes frêles

De la maison a l'école
Avec mes ailes de fée
Jolie comme une poupée
Flamme de lampe à pétrole

Qu'illumine le chemin
Quand un va e l'autre vient
ça crée des embouteillages
ça fait bouger les feuillages

Et nous laisse rire du rien
être heureux sans pas beaucoup
C'est le bonheur et c'est tout
L'oiseau vole même très bien

Mots volés a Maïté Fernandes-Tronco
Chr-Caen
28/08/04

mardi 17 mars 2009

Bienheureux les pauvres d’esprit…

Il est des temps où le temps s’arrête
Où il s’arrête et pour reculer…
Il est des jours où, il n’est point fête
Et tous les hommes semblent oublier.

Histoire, comment justifies-tu ton existence ?
Si le temps-las-il n’avance plus !
Si des dictateurs, oublions la danse
Et les commandements, du pauvre Jésus.

Sautillant sans cesse, tente d’attraper
Une lune ronde, posséder le ciel
Nous volant la lune, empêche le rêver.

Ne plus nous aimer, inventons la crise
Les pauvres au bûcher, aux riches le miel
Temps d’inquisition. Et vive l’Eglise…


Il est des crimes contre l'humanité que l'on ne dénonce pas.
La condanation de l'usage du préservatif par l'Eglise en est un!!!

Carlos Tronco
Vêndome
17/03/09

dimanche 15 mars 2009

La lumière des simples

je ne savais comment dire, c'est pourquoi me taisant
deposais sur ta nuque, tendrement, un baiser
ne pretandant même pas, être un jour votre amant
je revais seulent, de pouvoir vous aimer

est-il possible, cependant, aimer en silence
comme on aime lune ou bien les étoiles
à la voie lactée dire toute la souffrance
d' aimer et beaucoup; de simples lucioles

ces choses fragilles e virevoltantes
si j'osais; que je suis timide! Aimerais t'offrir
ces douces lumières, dans la nuit dançantes

te dire à l'oreille, vois-tu ma mie
je t'ai apporté c'est une comète
que j'ai capturée pour toi ma chérie

samedi 14 mars 2009

La mendiante

Je n'avais à t'offrir, mendiante de rêves
Guère plus que mes songes, doublés de mon sourire
Et pour éclairer le noir de tes denses ténèbres
Je t'ai offert mes yeux, mon regard, mon soupir

J'ai dessiné pour toi, une fleur, un oiseau
Puis je les ai coloriés, en leur donnant la vie
Et c'est ainsi vêtus, dans le ciel le plus beau
Qu’ils portèrent l'espérance jusqu'a à toi mon amie

Carlos Tronco
Mondeville
le 1/02/09

vendredi 13 mars 2009

Les mains, mes mains

Mes mains captivaient ton regard
Je ne sais si, séduite par les signes du temps
si par éphéméritée de l’instant
je sais seulement que tu hésitais

Peut être voyais-tu là, la main tendue
La main qui blesse. La main qui châtie…
Celle qui caresse, rassure, empêche.
Je ne savais point et pour ne pas gâcher ton espoir
à partir de maintenant,

Je porterai des gants noirs.

Carlos Tronco
Mondeville
13/03/09

jeudi 12 mars 2009

Renouveau

Il était presque las, elle avait désisté
Leurs chemins se croisèrent et guidèrent leurs pas
Ce ne fut pas Byzance, encore moins paradis
Ils allèrent joyeux, sans de tristes pensées
Le ciel découvert et n'ayant ce tracas
Découvrirent le monde, par le haut et le bas
-Allons voire la nature !...et son vert tapis
Il joua les gros chats et elle fut sa souris
Sous un chêne échangèrent leur premier baiser
Et retrouvèrent le goût, de à nouveau aimer.

Carlos Tronco
Mondeville
29/01/09

mardi 10 mars 2009

Je ne me reconnais

Qu’il est étrange de lire, des vers que j’ai écrits
Autrefois quand bien seul, je prétendais aimer
Les mots me paraissent tout droit sortis
De la mémoire d’un fou ou de son oreiller

Le simplet porte sur la tête, bien étrange coiffure
Du ridicule de son air, vient sa réputation
Et j’ai peur que pour les générations futures
A mes vers le peuple, vienne à dire non

Las, quelle importance, le peuple peut t’il penser ?
Distinguer la lumière des astres, des lucioles
Et à mon âme paix enfin accorder ?

J’écrirai cependant, un dieu m’écoutera
Et si parfois je dis, bien trop de sottises
Prendrai bien soin, de le dire tout bas

Carlos Tronco
Mondeville
07/12/08

lundi 9 mars 2009

Entre songes et devoir

Travailler parce qu' au lieu d'ailles, nous avons seulement des mains
Travailler jusqu'au soir et encore tous les lendemains
Travailler et avec le temps qui s'écoule, oublier
Que si on avait des ailles, on pourrait aussi voler
Voler, mais pourquoi diriez-vous, en lisant
Ces pauvres mots d'un fou, d'un compagnon passant
Voler pour vous ma belle, pouvoir embrasser
Et faire de tendres songes, le plus doux des baisers

dimanche 8 mars 2009

Jeune fille

Je te propose quelques cerises
pour sucrer ta lèvre et teindre ton esprit
et si le rouge pourpre de tes bises
n'est pas destiné à mes lèvres, amie
les cerises qui vont par deux
par la queue prises
pourront décorer tes ouies
et rendre plus profond encore
le doux regard de tes yeux

carlos tronco
17/07/08

mercredi 4 mars 2009

Les flammes soudent...les âmes

le feu brûlait de mille flammes et tes jolies lèvres aussi

le baiser fut intense et alors je t'aimais

près de lui reposa ton corps demi-nu

et louvoyant, tendrement, tes fesses jolies

le moment était beau et la pose m'a plu

les verres se rapprochèrent, et les pensées aussi

je lisais dans tes yeux vient près de moi chéri

et pendant ce temps là je baisais ton beau pied

la nuit s'avança, la bûche consommée

du bois ne restaient que les ardents charbons

pendant que pénétrée tu disais que c'est bon

et ce fût ainsi notre première nuit

bien plus belle que tout ce que je pourrais rêver

au matin me levais la mine réjouie...

mardi 3 mars 2009

Que puis-je?

Que puis-je dire de moi que tu ne puisses imaginer?
Je suis la matière que synthétise tes rêves
Songeant être le mystère qui te permettra d'aimer.

lundi 2 mars 2009

Le compagnon passant

La nuit avait depuis fort longtemps oublié l'aurore
et les astres perdus dans le ciel peinaient à briller
seule toi perle nacrée encore demeure
au firmament pour montrer la route à la voie lactée

seule toi fille de la mer et la montagne
t'accroches à ton destin, détiens le charme
et du haut de ton interminable mat de cocagne
défies le temps, défies Dieu e même diable

tu es le drapeau , la flamme du phare mythique
la sirène, la perdition de tout marin
la déesse Venus du monde antique

et moi pas plus qu'un passant
que viens jeter mes vers a tes pieds
et de mes lèvres tendrement baiser ta main

carlos tronco
30/06/08

dimanche 1 mars 2009

Aller au sud

Que pourrais-je partager d'autre que quelques lettres?
L’âge avance e le désespoir s'installe par traîtrise
mourir oublié et seul, terrible hantise
ou alors au lit tel une plante verte

J'irais avec vous, prendre le train
prenant de la vitesse, échapper
au temps qui file, m'évader
j'irai allègre avec entrain

Et puis regarder par la fenêtre
voir une fois encore défiler
cella est la vie, peut-être

Enfin m'endormir en rêvant
posée sur votre cœur, sur votre sein
lui-même endormi en me lisant

samedi 28 février 2009

Un soir sans lune

La nuit avait depuis fort longtemps oublié l'aurore
Et les astres perdus dans le ciel peinaient à briller
Seule toi perle nacrée encore demeure
Au firmament pour montrer la route à la voie lactée

Seule toi fille de la mer et la montagne
T’accroches à ton destin, détiens le charme
Et du haut de ton interminable mat de cocagne
Défies le temps, défies Dieu e même diable

Tu es le drapeau, la flamme du phare mythique
La sirène, la perdition de tout marin
La déesse Venus du monde antique

Et moi pas plus qu'un passant
Que viens jeter mes vers a tes pieds
Et de mes lèvres tendrement baiser ta main

carlos tronco
30/06/08

vendredi 27 février 2009

La fessée

Plié en quatre, dans ta table de nuit
Au fond d'un tiroir, où fait nuit, fait sombre
Une lettre, quelques mots, privilège dont tu jouis
Et voudrai tes cuisses, avoir pour ombre

Vous n'avez pas compris, comme les mots sont vains
S’ils ne sont partagés, encore moins aimés
Je voudrais que mes lettres, remplacent mes mains
Et qu'elles épousent vos formes, désirs par vous rêvés

Je sais, il est plus facile, d'ignorer
Et ne voir en mes mots, qu'expression de sottise
Au lieu de vous permettre simplement de rêver

Sentir en chaque mot l'expression de la brise
Le souffle du baiser, le vent de la tendresse
Ou la main, pardi, qui flatte la fesse.

jeudi 26 février 2009

Des vers pour gagner le Paradis



Dommage que vous ayez, tourné la page
vous ma belle source d'inspiration
j'avoue, et c'est avec douleur et rage
qu'en bas du texte, je n'inscrits plus votre nom

Je songeais dire, que vos doux yeux me plaisaient
e que vos lèvres toujours me donnaient de l’espoir
j'eusse voulu, est-ce que les dieux m'écoutaient ?
partager les joies, mais aussi le boudoir

D'une main dédaigneuse alors, vous m'écartâtes
d'un regard fulminant fut-je, fusillé
sur ma poitrine, des manches écarlates

En vain, me voici et toujours vivant
et si mes vers, ne sont point de votre goût
j'écrits pour les cieux: paradis gagnant!

mercredi 25 février 2009

Perdition d'un soir

Vous ne pouvez imaginer a quel point
les vers sont des mots de désespoir
auxquels, le pleurer se joint
quand je vous souhaite le bonsoir

je sais le ridicule ne tue
mais la solitude, elle, condamne
voila la vérité toute nue
voila toute la noirceur de l'âme

sans doute pourrais-je vous séduire
si ma tristesse fut chanson
paillarde qui vous fasse rire

grise elle est par ma démence
combien fort puisse-je sentir
en l'amour quelque espérance.

mardi 24 février 2009

Si tu le desires viens

J'aimerais tant
qu'à ton âme joignes ton corps
ainsi quand mon âme dort
pourrais dormir
en t'aimant
Embrasse-moi
si tes lèvres le désirent
si ton corps sent l'envie
et si tes seins veulent être miens
C'est dans l'amour
que le noir passé s'oublie
et s'oserais, ici même tendre amie
te supplier
si tu me désires
viens...

lundi 23 février 2009

Combiem de lieues?

En un soir, combien de lieues peuvent courir les pensées
doucement, haletant ou à pas mesurés
e si le cœur battant mesure, donne mélodie
il est bon de savoir, qu'a vous pense quelque amie

carlos Tronco
Mondeville
le 24/05/08

dimanche 22 février 2009

Musique maestro!

En un soir, combien de lieues peuvent courir les pensées
doucement, haletant ou à pas mesurés
e si le cœur battant mesure, donne mélodie
il est bon de savoir, qu'a vous pense quelque amie

Carlos Tronco
Mondeville
le 24/05/08

samedi 21 février 2009

Sonnet pour Ana

Chère Ana, bonsoir, il est tard et me tarde de partir
M’enfermer, dans les songes et m'enchaîner à la nuit
Rêver que vos douces lèvres, embrasent tout mon corps
Et demain vos doux yeux, me regarderont encore

Soyez, ma mie, indulgente, tout poète est un peu fou
N’ayez peur, si je rêve, de la lune et de vous
Vous répondre, me permet, de rédiger sans peine
E oser déclamer, quelque vers qui rassérènent

J'aimerais, il est vrai, de vos lèvres approcher
Même si, je sais bien, ne cueillir, de baiser
Je voudrais cependant, provoquer, le sourire

Ainsi donner, puis-je encore, à vos lèvres, la gaieté
Ou bien, toujours mieux, succomber a vos charmes
Et ôter à jamais, de vos joues, tant de larmes.

Carlos Tronco

jeudi 19 février 2009

Mots d'amour

Ne répondez presque rien, simplement fermez les yeux
imaginez un instant, vos lèvres, cherchant baiser
triez dans le sac de lettres, voyelles pour commencer
et puis quelques consonnes; remettez-vous aux bleus cieux
brodez sur une feuille, avec, des mots légers
et s'il est nécessaire, parfumez. Hum! Fleur d'oranger
vous aurez écrit ma belle, sans vouloir mots d'amour
votre premier poème, pour les générations futures

Carlos Tronco
Mondeville 08

Comment le dire ?

Dieu m'est témoin, écrire ne s'apprend pas
pas plus que faire l'amour, des manuels je suis las
les poèmes ma chérie ne sont rien d'autre que lettres
unes teintes de pleurs, tristes, d'autres gaies, comme à là fête
faire l'amour, parfois n'est, rien d'autre que sourire
cependant comment faire, pour en simples mots décrire
une main qui caresse, des doigts qui s'enlacent
comme lettres qui s'accordent, pour ensemble faire des mots
que les amants se susurrent, que poèmes rendent beaux
et quand les yeux se dévorent, quand les poitrines s'embrassent
le décrire, mais pour quoi faire? L’amour n'est rien que paroles?
Écrire ma chère amie, est le don des âmes seules

Carlos Tronco
18/05/07

mercredi 18 février 2009

Humides rêves

Entre mes deux joues, il y a mes lèvres
que de vos pluies, se sentent assoiffés
et ça j'en suis sur, on dirait d'orfèvres
rouges de rubis, vos tendres baisers

mardi 17 février 2009

Sonnet à un jour qui se perd

Sans amour la vie n'est rien d'autre qu'une suite
d'instants qui nous rapprochent de la mort
parfois le souhait qu'elle vienne vite :
-Adieu oh vie! C'est sans remords...

Parfois, au contraire quelque espérance
vient pimenter ce semblant de vie
et comme par un retour en enfance
le sourire enjolive mes lèvres, amie

Je sais, il y a bien plus tendre qu'un bonsoir
j'aimerais même pouvoir vous dire: viens
vous voir bien simplement a mes cotés s'assoire

et allègre chanter a tue tête amour
puis-je cependant caresser quelque espoir
de voir cuire mon pain en votre four?

dimanche 15 février 2009

La tendresse II

La tendresse, très chère est ce qui nous sauve
nous épargne l'oubli et parfois nous fait sentir
a quel point sommes riches ; dans les lèvres d'un ami.

BONSOIR

À demain
Si dieu le veut bien

Mille baisers
Repose-toi
E réveille toi radieuse
Comme l'étoile du premier matin

samedi 14 février 2009

La tendresse

La tendresse c'est magique, elle est au bout des doigts
encore faut-il les approcher, peut-être en suivant vos pas
car les rêves partagés, sont bien plus tendres que contés

vendredi 13 février 2009

Trouver c'est bien, accepter c'est mieux

Si quelqu'un m'eusse dit, quelque mot qui m'enflamme
qui me sorte de l'oubli, qui me donne quelque espoir
alors je n'aurai plus, a chercher aucune femme
car ses baisers, ses lèvres, me serviraient d'encensoir

jeudi 12 février 2009

Songe

Les rêves chère amie, ne sont palpables
ni par les mains, ni par les lèvres, ni par les mots
je ne puis, vous les montrer, c'est regrettable,
si votre cœur ne peut sentir, ce que n'est clos

Carlos Tronco
Mondeville
12/05/08

mardi 10 février 2009

Que faut-il savoir...

Que faut-il savoir,
Avant de pouvoir
Pouvoir t’aimer ?
La couleur de tes yeux,
Le parfum de tes cieux ?
Ou encore le goût
Le goût de tes lèvres,
Le toucher des baisers ?
Savoir si,
Tes seins sont ronds,
Tes soupirs profonds ?
Tes orgasmes joyeux,
Tes amours féconds ?
Savoir toujours
Lire dans ton sourire
Ou mieux encore
Essuyer tes larmes
Savoir parfois
Où trouver tes charmes
Et parfois aussi,
Savoir applaudir
Etre à tes cotes,
La nuit et le jour
Ton soleil, ton ombre
Oui c’est ça l’amour

lundi 9 février 2009

La mer aussi, elle pleure

La mer aussi, elle pleure
Des baisers salés ont le gout du lointain
des ondes, des vagues, de qui vous veut du bien
de la profonde mer, des plus doux rivages
des plages de sable et des coquillages
les baisers salés, ils ont tous les charmes
mais ils ont aussi, le goût de nos larmes